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Ne jamais perdre espoir… Parole d’une maman

Chers lecteurs,

Me revoilà. Ceux qui me lisent parfois ont peut-être l’impression d’avoir été abandonnés. Mais Sachez que non. Je n’ai jamais autant pensé à vous. La frustration de ne pouvoir tout dire, tout écrire. J’observais tout simplement. Le temps est passé et il s’en est passé des choses… J’aurais moi aussi aimé avoir de vos nouvelles, mais je n’en veux à personne.

Il y a 9 mois…

Il y a 9 mois mon fils en avait 9 justement. Je me remettais à peine de son sevrage qui m’a presque plongée dans la dépression. Oui car j’avais l’impression que le lien qui nous unissait s’était rompu. Je vous le racontais dans Intimement touchée .

Pour ceux qui connaissent un peu mon sujet de prédication, à savoir la maternité, vous savez ô combien le combat a été long et difficile pour devenir mère. Vous savez qu’il faut être patient, mettre les chances de son côté, prier et ne jamais abandonner.

Il y a donc 9 mois, je découvrais le début de cette nouvelle aventure. Un jour alors que je mangeais ma petite assiette de riz avec du poulet, j’ai commencé à me sentir un peu bizarre. Je ne saurais pas vraiment vous l’expliquer mais j’ai senti qu’il y avait quelque chose. L’expérience m’a apprise à ne jamais négliger le moindre signe. Alors j’en ai tout de suite parlé à mon mari. Lui aime rester prudent, n’aime pas se précipiter quand ça touche ce sujet. Il faut dire qu’on a beaucoup souffert à deux dans nos échecs et désespoirs.

Le verdict

Pour autant, je continue d’insister sur le fait que je sens que quelque chose se passe en moi. Alors je l’ai missionné m’acheter un test de grossesse dès le lendemain. Non, pas de suspense pour cette fois. Pas de cacheteries pour essayer de faire une annonce grandiose. Non, toujours pas de démesure à la Instagram.

Aussitôt arrivé, j’ai foncé pour le réaliser. J’ai ensuite patienté dans ma chambre en attendant le verdict. Après quelques secondes de doutes, les deux traits étaient bien là, test positif. Incroyable. Je ne pourrai pas vous décrire mon émotion, mais je pense que vous pouvez l’imaginer.

C’était un samedi, et le laboratoire fermait à 12h00. Alors sans tarder j’ai foncé, comme à mon habitude. Dans l’après-midi j’étais fixée. Test de grossesse confirmé par la prise de sang. D’ailleurs les filles je vous conseille vraiment de faire ça avant d’annoncer votre grossesse. Cela permet d’avoir plus de précisions (grossesse évolutive, GEU…) même si seule une echographie peut vraiment le déterminer.

Ce résultat me donnait donc l’espoir de devenir maman pour la 2ème fois en 18 mois.

Une grossesse confirmée

Fruit du hasard ou pas, il me restait une seule séance de rééducation du périnée. Oui au bout de 6 mois après l’arrivée de mon petit garçon j’ai senti qu’il était nécessaire d’en faire. Je vous la conseille vivement les filles. Alors je préviens aussitôt ma gigi pour ne pas prendre de risques. Est-ce qu’elle était surprise? Non. Depuis les cours de préparation à l’accouchement, je lui avais fait comprendre que j’espérais mon bb2 rapidement.

48h après la première prise de sang, j’en ai fait une autre qui a bien confirmé l’évolution du taux bêta HCG et donc de la grossesse. C’est ainsi qu’une nouvelle aventure commença et que j’ai de nouveau disparu des réseaux sociaux. J’avais besoin de me préserver, du moins les premiers mois. Et avec un enfant en bas âge, ce n’était pas évident de se trouver du temps. Alors j’en ai profité pour essayer de mener ma grossesse dans la discrétion. Loin de la tentation de vouloir tout filmer, tout montrer. D’autant plus que je le sais, d’autres femmes en quête de maternité s’en veulent lorsqu’elles n’y arrivent pas. Je veux en partageant mon histoire, leur donner de l’espoir et non les faire se sentir plus mal.

Une annonce vreuument …

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En premier lieu nous avons annoncé ma grossesse à mère et ma belle-mère. Enfin, mon mari a balancé la nouvelle sans la moindre introduction. J’ai failli pleurer tellement j’imaginais ça autrement.

Avant de le faire savoir à mes frères et sœurs, j’ai attendu d’avoir une echographie à leur montrer. Ce jour-là par un concours de circonstances, on allait tous se retrouver chez ma belle-mère pour la rupture du jeûne. L’occasion était trop belle. J’étais déjà si fatiguée que ça n’allait pas tarder à se voir. D’ailleurs, quelques minutes avant de manger, ma petite sœur de 16 ans m’a regardé et m’a lancé un « Ariana, are you pregnant? ». J’ai juste détourné la question en parlant à quelqu’un d’autre.

Lorsque nous avons fini de manger, j’ai demandé si quelqu’un avait quelque chose à annoncer. Pourquoi ? Simplement car la veille, ma sœur, la seconde de la famille nous apprenait une bonne nouvelle. À mon tour, sans introduction, jai juste lancé un: « Vous allez de nouveau être tonton et tata. »

Personne ne me prend au sérieux. Je leur demande alors de regarder dans l’enveloppe. Cela a pris un temps avant de réaliser, avant que ça parte en sanglots et que ça commence à se sauter dans les bras. Un grand moment d’émotions.

Il y a 9 mois…

Il y a 9 mois j’étais maman d’un petit garçon. Sans tout détailler et sans vous tirailler, je suis très fière et heureuse de vous annoncer qu’aujourd’hui, je suis maman de deux petits garçons dont j’espère avoir la chance de voir grandir.

Mesdames, je vous souhaite de devenir mères si tel est votre désir. Je vous encourage à ne jamais baisser les bras quand ça devient dur. Je vous souhaite des compagnons aussi à l’écoute et impliqués que l’a été le mien durant ce long combat. Soyez fortes mais surtout, ne vous en voulez pas !

Il y a 4 ans presque jour pour jour, je vous racontais mon désespoir face à mon désir de maternité. Aujourd’hui j’espère pouvoir continuer à pouvoir vous partager quelques lueurs d’espoir. En attendant, prenez soin de vous. Vous devez vous sentir bien pour pouvoir accueillir dans les meilleurs conditions, cet être qui va grandir en vous.

Amicalement,

NasYou.

Maternité : Mon bébé miracle?

Chers lecteurs,

C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotions que je vous retrouve. J’aurais aimé vous partager chaque étape de cette aventure mais il fallait que je la vive, que je vois où elle me mène. Je ne voulais pas aller trop vite, vous connaissez les déceptions que j’ai pu avoir. Peut-être avez-vous vécu les mêmes. Autrement je ne le vous souhaite pas.

Vous l’avez peut-être compris, nous allons encore parler de maternité. C’est le sujet que j’explore le plus car c’est mon combat depuis des années. Sur mon dernier article « Futurs parents, un noble combat » je vous racontais l’échec de ma 3ème grossesse. Celle qui s’est arrêtée sans qu’on ne comprenne la raison. Comment se relever après tout ça ? Il faut avoir la force de vouloir continuer d’essayer n’est-ce pas !

Je me suis de nouveau dit, « ce sera pour la prochaine fois« . C’était sans savoir ce qui allait m’arriver. Pour faire court, alors que j’attendais tranquillement le retour de mes rrrr, tout en essayant de m’en remettre psychologiquement, l’impensable est arrivé: test positif. Avec mes malheureuses expériences, j’ai compris qu’il ne fallait pas perdre de temps au moindre doute. Alors je me suis encore retrouvée dans ce laboratoire et j’ai encore attendu des heures à stresser pour avoir les résultats. Et quels résultats !

Rebelote!

Je n’ai même pas eu le temps d’avoir le retour des couches que je découvre que je suis de nouveau enceinte. Encore ? Comment on accueille une telle nouvelle ? Aucune émotion. Ni de la part de Monsieur, ni de la mienne. Le taux bêta HCG était cependant correct. Il était hors de question d’annoncer à qui ce soit cette nouvelle. Mais pour combien de temps allions-nous garder ça secret ?

Une semaine plus tard, rebelote. Douleurs insupportables dans la matinée. Tellement insupportables qu’on a dû appeler le SAMU m’embarquer. Une fois arrivée aux urgences, on m’apprend que je suis entrain de le perdre. J’étais effondrée, et j’avais tellement mal en même temps. Pour la 4ème fois. Était-ce la grossesse de trop? Pour moi oui. Après 3 jours d’hospitalisation, c’est parti tout seul. Pas de traitement, tout naturellement. C’était de nouveau une GEU. Pour moi il était clair que je ne voulais plus revivre ça. Ni le faire revivre à mon époux. C’est bien trop douloureux. Il fallait prendre le temps de trouver la cause de ces échecs. Le temps de nous reconstruire, de retrouver une vie de couple. Parce que ce combat peut malheureusement être cause de rupture. Non pas par manque d’amour, mais parce que c’est pesant, d’un côté comme de l’autre.

On m’a alors proposé de faire une cœlioscopie pour explorer mes trompes. Car une des causes pouvait être qu’elles n’étaient pas assez perméables. J’avais peur, n’ayant jamais subi d’opérations avant. Mais je devais savoir, alors il fallait être courageuse, aller jusqu’au bout de la démarche. Deux mois plus tard c’était chose faite. Plus de peur que de mal. J’ai juste le souvenir du moment où j’ai ouvert mes yeux en salle de réveil. De retour dans ma chambre, j’ai surtout retenu cette ceci : « il n’y avait rien de grave. Juste quelques adhérences. Vous devriez tomber enceinte naturellement dans les mois à venir. Et puis, si ça n’arrive pas, on peut toujours y arriver autrement« . Elle était tellement rassurante cette dame et je l’en remercie. Maintenant il fallait s’en remettre de nouveau. Rien de bien méchant. Quelques incisions qui ont cicatrisé assez rapidement. Ces quelques cicatrices qui me rappelleront toujours à quel point je l’ai voulu. Parce qu’il arriva, enfin, je l’espère.

Et après?

Suite à cet épisode difficile j’essayais de ne plus trop y penser. Mais ce n’est pas si évident que ça, vous le savez. On voit des signes partout. Il suffit de passer devant le rayon pharmacie au supermarché pour être tentée d’acheter de nouveau ce test. Mais il fallait lâcher prise. Les filles il faut lâcher prise à un moment donné. Ne pas stopper le combat, non. Juste se reposer, penser à autre chose, profiter de la vie de famille, du temps…

Me sentant de nouveau prête, j’ai fait une série de prises de sang et de tests pour entamer un parcours PMA. Il s’est avéré qu’il me manquait une dose de vaccin contre la rubéole. Mais pour la réaliser, il faut absolument s’assurer de ne pas être enceinte. Par précaution je décide d’attendre car ma période d’ovulation venait de passer. 15 jours plus tard mes rrrr n’arrivent pas. Pas de panique, peut-être est-ce le vaccin contre la COVID-19 qui provoque ce retard. Mais encore 3 jours après, toujours rien. Alors il fallait me rassurer. Je ne m’attendais à rien pour ne pas être déçue. Toute tremblante, je rentre avec deux tests de grossesse à la maison. Mon mari n’était pas là. Je me suis dit au pire je le jette avant qu’il n’arrive si c’est négatif. Mais au bout de quelques secondes à peine, la fameuse 2ème barre est apparue. J’ai crié tellement fort de l’intérieur. J’ai pleuré, puis j’ai remis le test dans la boîte. Juste après, je suis encore retournée dans ce laboratoire pour me rassurer. Mais il fallait attendre quelques heures. Quelques heures pendant lesquelles je ne dirai rien à personne. Puis dans l’après-midi le verdict tombe…

Un nouvelle lueur d’espoir ?

Résultat du test: Grossesse intra-utérine évolutive avec un taux bêta HCG de plus de 7000 mUL/mL… J’ai tellement pleuré de joie, vous ne savez pas à quelle point. C’était la première fois que l’émotion était aussi forte. J’étais déjà un peu absente des réseaux sociaux, mais depuis cet instant j’ai presque déserté. Je voulais vivre cela sans pression, voir où ça allait nous mener. Voilà pourquoi je n’écrivais plus et pourtant l’envie n’a jamais manqué.

Cet article est bien trop long vous ne trouvez pas? Alors je vous promets de vous écrire une suite très rapidement. A-t-il ténu ? Que s’est-il passé après ? … Je voudrais juste vous dire de ne jamais abandonner, de toujours y croire et d’espérer. Prier Dieu pour qu’il nous aide dans notre quête. Ce n’est pas facile, je le sais bien …

En fait non, je ne peux plus attendre chers lecteurs. Les détails arriveront prochainement mais voilà. Il a tenu bon. Il est …

N’abandonnez jamais !

Amicalement,

NasYou