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Avoir ses règles en étant enceinte : possible ?

Chers lecteurs, bonjour/bonsoir

Celà fait bien longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles, j’espère que vous allez bien depuis. Moi ? Plutôt pas mal. Je m’apprête à changer d’environnement, j’ai besoin d’un peu de fraîcheur. Mais bon, il n’est pas question de celà aujourd’hui, je vous le dirai au moment venu.

Vous l’avez compris, nous allons encore parler de grossesse. Pour ceux et celles qui avaient un peu suivi mon histoire, c’est la suite. Pour les autres, bienvenue sur mon blog et spécialement sur l’onglet maternité que je vous invite à découvrir. Nous allons donc parler bébés. Oui, ces petits bouts que nous désirons tant, du moins pour ma part. Vous aussi êtes en quête de maternité/paternité? Courage, vous n’êtes pas seuls.

Alors non, je ne vais pas faire de suspense, vous avez sûrement parcouru beaucoup d’autres blogs et avez peut-être trouvé la réponse à cette question. Mais je vais vous raconter mon expérience, un écho à la vôtre peut-être. Donc pour revenir brièvement sur l’histoire, j’ai eu une grossesse extra-utérine (GEU) en janvier 2020. N’hésitez pas à cliquer sur ceci pour en savoir plus. Donc suite à celà il fallait attendre au moins 3 mois pour reprendre les essais. Pendant ce temps, je devais prendre plaisir à me rendre régulièrement à l’hôpital pour vérifier que mon taux de Béta HCG chutait. Il doit être inférieur à 5 pour que ce soit considéré comme négatif.

LA REPRISE

Voilà, j’étais de nouveau prête, physiquement mais surtout mentalement. La réponse à la question « es-tu tombée enceinte par la suite » est bien « OUI« . Mais laissez-moi vous raconter. Au mois de juin je décide de reprendre les tests d’ovulation, c’est quand-même plus précis même si ça nous rend toujours aussi paranoïaques. Le 1er jour (DR+8) le test est positif (très positif même), youpi! Le 2ème jour pareil, re-youpi! Puis arrive le 3ème jour et là (pause), une petite voix me dit: « ehh, mais tu as aussi des tests de grossesse hein, ça te dis pas d’en faire un juste pour voir ? » Je ne me suis pas faite prier pour être honnête, alors j’ai cédé. Même pas 1 minutes après j’ai cru halluciner, il y avait bien une 2ème barre, oui la même qui symbolise le fameux +. Pour moi c’était improbable, j’avais mes menstrues quelques jours plutôt. Je décide de ne rien dire à mon mari. Lui aussi me penserait folle. Je passe néanmoins le reste de ma journée à cogiter.

Puis le lendemain alors que je m’apprêtais à sortir, surprise: Saignements. Quoi? Mais pourquoi je saigne? Je réalisais ce qui m’arrivait. Eh s’il y avait un lien avec le test positif de la veille? J’étais persuadée que je faisais une fausse couche. Encore? J’ai repensé à ma GEU, me voyant revivre le même cauchemar. J’ai gardé mon calme, (euh) ça n’aura pas duré. Le surlendemain toujours pareil, je saigne de plus en plus. On décide alors de se rendre aux Urgences. Youpi, je venais à peine de cesser de m’y rendre que j’y retournais déjà. Mais là, le gynéco ne voit rien. Normal, je me disais. Moi-même je me prenais pour une tarée, et pourtant. Plutôt avant d’y aller, j’avais fait un test, toujours positif mais la barre était plus pâle. L’évidence était là, FAUSSE COUCHE.

MAIS QUE S’EST-IL PASSÉ ?

Pour reprendre la chronologie, 6 jours avant mes menstrues j’avais fait un test urinaire qui s’est avéré négatif. Puis mon cycle a commencé normalement. Une semaine plus tard je réalise une hystérosalpingographie pour vérifier que ma trompe n’a pas subi de dommages apres ma GEU quelques mois plutôt. Résultat, négatif. Ouf, je vais bien. Bb1 se fait juste désirer.

Mais alors, comment expliquer cette fausse couche? Pour information, du moins pour ceux qui ne le savent pas, avant de faire une hystéro (pour faire court) il faut s’assurer de ne pas être enceinte. Ce qui selon moi était bien mon cas puisque le test urinaire s’est avéré négatif et que mon cycle s’est déroulé comme d’habitude. C’est du moins ce que je pensais. Et puis le centre d’imagerie ne m’a pas prescrite une prise de sang en amont (comme j’avais mes ragnagna) alors je ne l’ai pas fait.

Je vous prie de m’excuser pour les détails (qui peuvent être gênants) mais c’est pour mieux comprendre le contexte. Ça peut arriver à n’importe quelle femme alors si ça peut aider, je préfère être précise. Le fait est que juste avant le début de mon cycle (du mois de juin) il y a bien eu ce que vous imaginez. Ah bah voilà tout s’explique. Vous avez compris n’est-ce pas? J’ai donc dû avoir une ovulation tardive. Ce qui explique logiquement cette grossesse surprise partie aussitôt qu’elle est arrivée. Et auriez-vous une idée de la cause de cette fausse couche? Oui? Non?

Moi j’en ai une. L’hystéro. C’est un examen qu’il ne faut pas faire en étant enceinte car les rayons X peuvent avoir des conséquences néfastes sur la grossesse. Voilà, pourquoi bb1 (ou plutôt 2) n’a pas survécu lui aussi, c’est ma théorie. Le plus drôle (pas tellement en réalité) dans tout ça, c’est que je suis tombée enceinte pour la première fois après cet examen (grâce à ça même si ça s’est soldé par une GEU) et que j’ai perdu une grossesse à cause de ça également. Mais vous savez quoi? Je n’ai pas eu autant mal que la première fois. Je réalisais que j’étais enceinte pendant que je la perdais. Elle n’aura tenu que quelques jours, seulement. Je l’imagine bien faire son compte rendu à ses futurs frères et soeurs:  » les gars, je n’étais pas prêt, bonne chance à vous. »

POUR RÉPONDRE À LA QUESTION (du titre) …

Donc « Oui » les filles et les garçons, on peut bien être enceinte en ayant ses règles. Ça arrive d’ailleurs souvent dans le cadre d’un déni de grossesse. Mais voilà, il suffit aussi d’une ovulation tardive pour que le petit zozo trouve son chemin et s’installe. Ce qui n’est pas déplaisant pour ma part car une très bonne surprise (quand la fin est bonne). Si je devais donc vous donner un conseil chères lectrices (en particulier) ce serait de toujours faire une prise de sang pour vous assurer de l’absence d’une grossesse avant de faire des examens non compatibles. Peut-être que je vous aurais raconté l’évolution de ce petit bout et non sa perte.

Je vous souhaite bien du courage les filles, dans votre quête de maternité. Ce sera dure parfois, voire souvent. Mais une fois qu’il/elle sera là, vous serez la plus heureuse. Et vous les futurs papas, soutenez vos compagnes, vivez cette aventure à deux. J’ai hâte de vous raconter ce chapitre, celui où on suit l’évolution step by step. Bientôt je l’espère car non, je ne n’abandonne pas et vous ne devez pas abandonner non plus.

À très vite.

NasYou!

Mon âme d’enfant

Vous est-il déjà arrivé de penser à votre enfance? Tout était si simple, oui si simple. L’insouciance, l’innocence. Aujourd’hui quand j’y réfléchis, je me dit quand-même que rien n’est plus comme avant. Parfois je suis tellement nostalgique de cette époque où je ne pensais qu’à m’amuser avec mes copains et copines. Bien-sûr il fallait aller à l’école, au chioni (école coranique), participer aux tâches ménagères et aider à faire la cuisine. Mais les meilleurs moments c’est quand-même à l’extérieur qu’on les vivait. Un gros bisous à tous mes amis d’enfance qui passeront par là et qui me reconnaîtront.

Quand je vois la jeunesse d’aujourd’hui, je me dit qu’ils ont manqué une époque qui ne reviendra pas à la mode. Non, tout n’est pas vintage. Avant tout avait une valeur sentimentale et les choses les plus simples étaient tellement meilleures.

Les jouets de mon enfance :

J’aurais aimé vous montrer à quoi ressemblait la poupée de mon enfance. Malheureusement de là où je suis (en région parisienne, dans un appartement) je n’ai pas trouvé la matière première pour la créer. Si des connaisseurs passent par ici, ramenez-nous des images s’il vous plaît. En attendant, passons à la voiture de mon enfance. Dans le quartier il y a ceux qui avaient de la famille à l’extérieur (en France métropolitaine en l’occurrence) et qui pouvaient avoir des petites voitures achetés en magasin. La mienne ou plutôt la nôtre (si vous vous y reconnaissez), n’avait besoin que d’une boîte de sardine vide, 4 bouchons et 2 petits bâtonnets pour rouler. Quoi de plus simple! Avec une valeur de zéro euro (franc pour mon pays d’origine, la Grande Comore) nous étions si heureux.

Il faut savoir qu’on y fabriquait tout ce que nos parents ne pouvaient nous offrir. Bien-sûr qu’on rêvait d’avoir les vrais, mais comme on dit, parfois il faut se contenter de ce qu’on a. Dans nos familles nombreuses, il y avait bien d’autres priorités. Ainsi, il nous suffisait d’un bout de papier pour construire notre bateau. Nous sommes d’accord qu’il ne pouvait pas tenir longtemps dans l’eau et aller bien loin mais c’était tellement sympathique.

Je me rappelle. Je me rappelle qu’avec mes copians et copines on s’amusait à construire des petites cabanes. On y reproduisait une vie de famille. On désignait qui serait le papa, la maman, le tonton, le papi, la mami, l’enfant… En même temps que j’écris ceci il y a tellement de choses qui me reviennent, vous n’imaginez même pas. Il est certain que si le téléphone portable existait pour nous à cette époque, ce sont ces moments que j’aurais capturé. Pour l’anecdote, j’adorais jouer la maman. J’aimais trop m’occuper des autres, faire à manger etc… Mais aujourd’hui je réalise que ce n’était pas qu’un rôle, je suis réellement comme ça.

Quand j’étais enfant, jouer aux cartes était sûrement un de mes passe-temps favoris. Celui-là on ne le fabriquait pas. On se le prêtait. Je confesse même avoir déjà dérobé une carte qui manquait dans notre jeu à quelqu’un d’autre pour la remplacer. Mon jeu favoris? C’était le Kems. Vous souvenez-vous?

Le but est de réunir 4 cartes de valeur identiques dans son jeu et de le faire deviner à son coéquipier. Il faut un certain sens de l’observation et de rapidité de la part de tous les participants

Ma vision d’adulte:

Et oui, c’est une époque révolue. On le sait tous la société à beaucoup changé. C’est comme ça, il faut suivre le rythme et ne pas rester cloué sur son passé. Le point commun entre tous ces jeux auxquels on a pu joué (ceux qui les ont connu) et malgré qu’ils n’étaient pas tous vrais, eh bien c’est qu’avec, nous avons quand-même vécu des vrais moments de partage. Nous étions ensemble, presque tout le temps et ça, c’est unique. Aujourd’hui j’ai parfois l’impression que les enfants ne sont jamais satisfaits, ils en veulent toujours plus, encore et encore. Et chers bons parents que nous sommes (je le suis pour mes frères, soeurs et neveux) nous cédons toujours à tout, parce qu’on veut qu’ils ne manquent de rien. Alors on achète, ils jettent, puis on rachète…

Les enfants sont isolés, se ventent d’avoir plus de choses que leurs camarades mais n’en profitent pas spécialement. Oui, je sais. Nous sommes dans une société de consommation, peut-être pas la meilleure chose d’ailleurs. Mais parfois je trouve dommage de ne pas montrer, expliquer à ses bouts de choux, la valeur des choses. Que parfois on a besoin d’un rien pour être heureux. Et qu’on peut finir malheureux en ayant tout. Non, ce n’est pas la morale d’une petite vieille aigrie qui n’a pas eu de barbies dans son enfance, c’est juste ma vision. Celle que j’ai de la société d’hier, et d’aujourd’hui. Parfois ça fait du bien de se souvenir d’où l’on vient pour savoir où on veut aller.

Et vous? Quels étaient vos jouets? Les moments de bonheur de votre enfance? Partagez-les nous en commentaires.

À très bientôt.

NasYou.